MARCHER AVEC DIEU (4)

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

MESSAGE DU DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2011

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MARCHER AVEC DIEU (4)

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Dans la série de messages consacrés depuis cet été au thème, essentiel, de la marche avec Dieu, nous avions pu considérer, à jour :

 

  • La nécessité de marcher avec Dieu,
  • Les raisons de cette marche,
  • Les objectifs que vise le Seigneur au cours de cette marche avec Lui, et
  • Les conséquences du refus de persévérer avec Dieu, qui sont :

 

                        * La désapprobation du Seigneur,

                        * L’endurcissement du cœur dans la rébellion contre Dieu,

                        * La mort spirituelle du rétrograde, et

                        * Son jugement final inéluctable (Psaume 69 : 29).

 

Concluons aujourd’hui cette réflexion en considérant ce qu’il convient de faire pour persévérer, jusqu’en éternité, dans notre marche avec le Seigneur Dieu.

I. IL FAUT SE METTRE EN POSITION DE VAINCRE CONTINUELLEMENT LE PÉCHÉ

A. LE PÉCHÉ : CARACTÉRISTIQUE FONDAMENTALE DE LA NATURE HUMAINE

Il est une évidence que le péché, à cause de la chute, constitue l’essence-même de la nature humaine en sorte que, quelle que soit notre volonté de faire le bien, le péché agira toujours dans le sens contraire, en tentant d’orienter notre volonté vers le mal que réprouve le Seigneur.

Cette vérité est explicitement enseignée par la Parole :

q ROMAINS 7 : 18 – 25

« 18 Oui, je le sais, le bien n’habite pas en moi, je veux dire en moi qui suis faible. Pour moi, vouloir le bien, c’est possible, mais faire le bien, c’est impossible. 19 En effet, le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je le fais. 20 Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est pas moi qui agis, mais c’est le péché qui habite en moi. 21 Ainsi, je découvre cette loi : quand je veux faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi. 22 Au fond de moi–même, la loi de Dieu me plaît. 23 Mais je trouve dans mon corps une autre loi, elle lutte contre la loi avec laquelle mon intelligence est d’accord. Cette loi me fait prisonnier de la loi du péché qui est en moi.

24 Me voilà bien malheureux ! Qui va me libérer de ce corps qui me conduit vers la mort ? 25 Remercions Dieu par Jésus–Christ notre Seigneur ! Ainsi, avec mon intelligence, j’accepte la loi de Dieu, mais avec ma faiblesse, j’obéis à la loi du péché ».

B. LA SOLUTION DIVINE EFFICACE AU PROBLÈME DU PÉCHÉ

Mais la situation de l’homme dominé dans sa nature-même par le péché n’est pas insoluble : le sang de Jésus-Christ seul peut nous laver de tout péché, quelle qu’en soit la noirceur, et nous présenter purs devant Dieu le Père, selon qu’il est écrit :

q ÉSAÏE 1 : 18 – 20

« 18 Le SEIGNEUR dit : « Venez, nous allons discuter. Même si vos péchés ont la couleur du sang, ils prendront la couleur du lait. S’ils sont rouges comme le feu, ils deviendront aussi blancs que la neige.

19 Si vous acceptez d’obéir, vous pourrez manger les bonnes choses du pays. 20 Mais si vous refusez, si vous continuez à vous révolter contre moi, l’épée vous dévorera. » Voilà ce que le SEIGNEUR affirme ».

Et voici comment bénéficier de cette action hautement salutaire du sang de Jésus-Christ à l’égard de tout pécheur :

q ROMAINS 6 : 1 - 14

« 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? 2 Certes non ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? 3 Ignorez–vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection ; 6 nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; 7 car celui qui est mort est quitte du péché. 8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui 9 sachant que Christ ressuscité d’entre les morts ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. 10 Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes, et maintenant qu’il vit, il vit pour Dieu.

11 Ainsi vous–mêmes, considérez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Christ-Jésus. 12 Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. 13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme armes pour l’injustice ; mais livrez-vous vous–mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et (offrez) à Dieu vos membres, comme armes pour la justice. 14 Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce ».

C. LE RÔLE DU SAINT-ESPRIT DANS LA PURIFICATION DU PÉCHÉ

Et qui est-Celui qui conduit, avec puissance, la vie de tout enfant authentique de Dieu dans la sainteté, à l’image et à la gloire du Christ ressuscité ?

C’est le Saint-Esprit de Dieu, qui :

 

  • Convainc de péché,
  • Conduit à la repentance puis au pardon sincère du pécheur,
  • Régénère son être au plus profond de lui,
  • Le déclare juste devant Dieu et, enfin,
  • Le scelle par Sa présence en lui, en vue du prochain retour de Jésus-Christ.

 

Or, « le Seigneur, c’est l’Esprit » (2 Corinthiens 3 : 17), en sorte que :

q ROMAINS 8 : 9

« 9 Pour vous, vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas ».

Question inévitable : avons-nous l’Esprit de Dieu en nous, et obéissons-nous strictement à Sa voix, et au quotidien, afin de préserver purs de tout péché ?

Si nus ne Lui obéissons pas en toute chose, et en tout temps, sachons qu’une solution divine existe pour notre cas, si du moins nous sommes soucieux d’entrer un jour dans la gloire éternelle de Dieu :

q 1 JEAN 1 : 9 - 10

« 9 Dieu fait ce qu’il promet et il est juste. Alors, si nous avouons nos péchés, il nous les pardonnera et il enlèvera tout le mal qui est en nous.

10 Nous disons peut–être : « Nous n’avons pas commis de péchés. » Dans ce cas, nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n’est pas en nous ».

II. ÊTRE ANIMÉ D’UN ZÈLE ARDENT POUR LE SEIGNEUR

La joie profonde d’avoir été pardonné de tout péché dont jamais plus le Seigneur ne Se souviendra doit en principe libérer notre cœur de tout fardeau, puis le disposer à servir le Seigneur, notre Sauveur, avec un zèle sans limites, selon qu’il est écrit :

q ROMAINS 12 : 11

« 11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur ».

Par le passé, beaucoup de justes ont servi le Seigneur avec un zèle et une intégrité de cœur qui peuvent, aujourd’hui, nous servir d’exemples :

q LES LÉVITES

« 8 Et pour Lévi il dit : L’ourim et le toummim appartiennent à l’homme qui t’est très attaché, que tu as fait passer par l’épreuve à Massa, avec qui tu as contesté aux eaux de Meriba, 9 qui a dit de son père et de sa propre mère : Je n’y ai pas égard ! Qui pour ses fils, ses frères, n’a pas fait d’exception et s’est montré fidèle à ta parole seule et à ton alliance.

10 Les lévites enseignent tout ton droit à Jacob, ta Loi à Israël, ils font monter vers toi le parfum de l’encens et offrent l’holocauste sur ton autel.

11 Bénis, ô Eternel, tout ce qu’ils accomplissent, reçois avec faveur les œuvres de leurs mains ! Brise les reins, ô Dieu, de tous leurs adversaires, que ceux qui les haïssent ne se relèvent plus ! » (Deutéronome 33 : 8 – 11).

q ESDRAS

« 10 Car Esdras avait appliqué son coeur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel et à enseigner en Israël la règle et le droit » (Esdras 7 : 10).

q ABRAHAM : « LE PÈRE DES CROYANTS »

« 8 Par la foi, Abraham a obéi à l’appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays qu’il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait.

9 Par la foi, il a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous des tentes, de même que Isaac et Jacob qui sont héritiers avec lui de la même promesse » (Hébreux 11 : 8 – 9).

III. CONCLUSION

Frères et sœurs en Christ : quels dons avons-nous reçus du Seigneur Dieu en vue de Son service dans l’Église et dans le monde, et quel appel spécifique avons-nous reçu de Lui ?

Jusques à quand allons-nous continuer à thésauriser les dons reçus, ou à servir le Seigneur, notre Dieu et notre Sauveur, de manière timide, ou raisonnable, en ménageant le plus clair de notre temps à nos propres intérêts ?

Où est le zèle que devrait susciter en nous la pleine reconnaissance d’avoir été pardonnés, pour l’éternité, par ce Dieu exceptionnel, révélé au monde par Jésus-Christ, le Seigneur, qui ne garde pas Sa colère à toujours contre le pécheur, mais a consenti à payer de Sa Personne le prix de notre rachat éternel de Sa colère à venir ?

Si nous sommes timides ou calculateurs dans notre marche avec le Seigneur, notre Sauveur, prêtons attention à ces paroles de sagesse et d’exhortation l’apôtre à l’attention d’Archippe, un serviteur de Dieu dans l’Église de Colosses :

« 17 Dites à Archippe : Prends garde au service que tu as reçu du Seigneur, afin de le bien remplir ».

Que le Seigneur vous fortifie à la tâche à vous confiée, dans l’Église et/ou dans le monde, à la seule gloire de Son Nom !

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

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Publié dans 07. SERMONS

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