SANS REPROCHE, VRAIMENT ?

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

Sans reproche, vraiment ?

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Quand on écoute les bribes de conversations dans la rue, sur les places publiques, dans les médias, dans les chaumières, on ne peut que s’étonner de voir combien tant de gens aiment rejeter, presque systématiquement, la responsabilité des injustices et autres coups durs de la vie sur les autres en général, sur Dieu en particulier. Comme si eux-mêmes n’avaient rien à y voir, ni de près, ni de loin… Sommes-nous sans reproche(s), vraiment ?

Voici un test tout simple, qui permet à chacun de savoir, avec quelque précision, où est-ce qu’il en est, personnellement, par rapport à ce qu’il peut avoir à reprocher aux autres.

Répondez-y en toutes sincérité et humilité : il y a plus à gagner à se regarder, de temps à autre, tel que l’on est, plutôt que de s’évertuer à nier l’évidence qui, de toutes les façons,  n’échappe ni au sens aigu de l’observation des uns, encore moins à l’œil scrutateur et perçant de Dieu, le juste Juge des vivants et des morts qui rendra, en temps utile, son dû à chacun, selon ses œuvres.

Laquelle des affirmations suivantes vous décrit-elle le mieux, à vos propres yeux ?

Ø MENSONGE

q Je n’ai jamais menti

q Maintenant ? Oh ! De temps en temps…

q Avant : oui ! Plus, maintenant !

Ø VOL

q Je n’ai jamais volé

q Maintenant ? Oh ! De temps en temps… Mais que des broutilles !

q Avant : oui ! Plus, maintenant !

Ø RELATIONS HUMAINES

q J’aime tout le monde, sans discrimination aucune !

q J’ai de l’antipathie pour quelqu’un

q Je ne suis pas tenu d’aimer le monde entier !

q Je n’aime que ceux qui m’aiment

q Mes ennemis ? Je le leur rends bien, moi aussi !

q Mes ennemis ? Je les aime quand même, et sans retenue !

D’autres domaines existent, où l’on peut vérifier avec rigueur si l’on y est sans reproche, tels la colère injustifiée, le faux témoignage, la jalousie, la violence, physique ou morale, convoiter secrètement une femme ou un homme, ou son bien, et bien d’autres choses encore, mais tenons-nous-en à ces trois (3) premiers, et voyons quelles conclusions, positives ou négatives, pouvons-nous valablement tirer des cases cochées du test soumis.

En dépouillant notre test, nous pourrions être surpris qu’il y en ait (mais est-ce vrai ?), qui affirment n’avoir jamais menti, jamais volé, et aimer tous les êtres humains de la terre, sans discrimination aucune. Ceux-là sont déjà, de toute évidence, des saints, à qui le Seigneur Jésus-Christ avait un jour déclaré, de son vivant :

« Ceux qui sont en bonne santé peuvent se passer de médecin, mais les malades en ont besoin…Je ne suis pas venu appeler les gens vertueux et respectables, mais ceux qui vivent dans le péché » (Matthieu 9 : 12 – 13).

Et qui sont-ils donc, ceux qui vivent dans le péché, c’est-à-dire, avec toutes ces tares morales qui, chaque jour, entachent nos pensées, nos sentiments, nos attitudes, nos paroles et nos actes, et nous empêchent ainsi de faire le bien, rien que le bien, tout le bien que désirerait notre cœur ?

« Il faut savoir, avant tout, qu’elle (la Loi Morale de Dieu) n’est pas faite pour les honnêtes gens… Elle a été instituée pour ceux qui  n’en veulent pas : les hommes sans foi ni loi, vivant sans règle ni frein, les rebelles, les gens qui méprisent Dieu, les gens sans respect ni scrupules pour ce qui est sacré, qui tueraient père et mère, les assassins, les débauchés, les pervers, les homosexuels, les marchands d’esclaves, les menteurs, les gens sans parole et, d’une manière générale, elle est là pour s’opposer à tout comportement contraire au bon ordre, et à la doctrine menant au salut… » (1 Timothée 1 : 8 – 10).

Dès lors, quiconque a coché, dans notre test,  la deuxième case de chaque série d’affirmations se reconnaît pécheur et tombe, de ce fait, dans la catégorie, prioritaire, de ceux que le Seigneur Jésus-Christ est venu secourir, afin qu’ils soient épargnés des conséquences, désastreuses et éternelles, de chaque acte de péché posé, une seule fois au cours de sa vie, ou de manière répétitive, contre l’absolue sainteté de la Loi Morale de Dieu.

Selon la Bible, Parole de Dieu, ces conséquences sont les suivantes :

1. LA CONDAMNATION RADICALE DU PÉCHÉ EN L’HOMME

« …Il n’y a aucune différence entre les hommes : tous, sans distinction, ont péché et ont perdu la beauté (morale) glorieuse dont Dieu avait revêtue l’homme. Tous ont manqué le but qu’il leur avait assigné dans son plan. Personne ne saurait prétendre être approuvée de Dieu, ni accéder à sa glorieuse présence » (Romains 3 : 23).

2. LA MORT ÉTERNELLE APRÈS LA MORT PHYSIQUE

« Car le salaire du péché, c’est la mort… » (Romains 6 : 23)…

C’est-à-dire, le fait de vivre loin de la face glorieuse de Dieu, éternellement, à cause de nos péchés, petits et grands,  non avoués à Dieu, et donc non pardonnés par Lui. Or, Dieu ne désire nullement ce sort funeste pour personne, et ne se cache pas pour le dire :

« Est-ce que, vraiment, cela me fait plaisir de voir mourir les gens mauvais ? Je vous le déclare, moi, le Seigneur Dieu : ce que je veux, c’est qu’ils changent leurs façons de faire, et qu’ils vivent » (Ezéchiel 18 : 23).

Que faire donc, pour changer sa façon d’être et de faire, afin d’éviter la colère de Dieu contre le péché, si profondément incrusté en soi ?

q JÉSUS-CHRIST : LA SOLUTION ABSOLUE AU PÉCHÉ

Né il y a plus de 2.000 ans dans les circonstances annoncées par les prophètes deux millénaires plus tôt, il a vécu dans notre monde, plus précisément en Israël, où il a exercé le métier de charpentier, puis prêché l’Évangile et accompli d’innombrables miracles en vue de révéler aux hommes sa véritable nature : le Fils de Dieu, Créateur des cieux et de la terre, dont il sait suspendre, à sa guise, les lois naturelles.

Avant sa mise à mort, à la croix de Golgotha, il a eu le temps de prévenir ses contradicteurs : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père (à Dieu) que par moi » (Jean 14 : 6).

Après sa mort, il est revenu à la vie trois jours plus tard, et a passé quarante (40) jours à se montrer à de nombreux témoins d’entre ceux qui avaient cru en ses paroles. Convaincu qu’il était effectivement l’Envoyé de Dieu aux hommes, le plus éminent de ces témoins, l’apôtre Pierre, déclare, sans complexe, devant les autorités de la nation, éberluées de voir qu’un miracle venait d’être accompli au nom de Jésus-Christ :

« En lui seul – et en aucun autre – se trouve le salut. Dans le monde entier, parmi tous les noms donnés aux hommes, il n’en existe aucun autre, par lequel nous puissions être sauvés » (Actes 4 : 12).

Mais alors, ce Sauveur divin : comment s’y prend-il pour délivrer les pécheurs des conséquences funestes et éternelles de leurs fautes ?

Voici ce que déclare la Bible à cet égard :

« C’est pourquoi Dieu offre à tous un don. Tous peuvent, à présent, être justifiés, c’est-à-dire, déclarés justes aux yeux de Dieu, par pure grâce. Ils reçoivent cette faveur comme un cadeau immérité de la générosité divine. Et cela fut possible parce que Jésus-Christ a accompli tout ce qu’il fallait pour nous libérer, parce qu’il s’est donné lui-même en rançon pour nous. Dieu l’a destiné d’avance à prendre sur lui la punition que méritaient nos péchés. En mourant sur sa croix sanglante, Jésus était la victime offerte pour nous en sacrifice, qui nous purifie et nous rend la faveur divine.

Tous ceux qui croient que Jésus est mort pour eux, qui placent leur confiance dans le sang qu’il a versé pour leur salut ont accès à cette grâce » (Romains 3 : 24 – 25).

Et voici comment croire en lui : « En effet, si de ta bouche tu professes : ‘Jésus est Seigneur’, et si de tout ton cœur tu crois que Dieu l’as ressuscité des morts, tu seras sauvé, car celui qui, de tout son cœur, place sa confiance en Dieu est déclaré juste par lui. Celui qui, de sa bouche, rend témoignage de sa foi, Dieu le sauve » (Romains 10 : 9 – 10).

Ne voulez-vous pas, vous aussi, être sauvé(e) de la mort éternelle ?

Jésus-Christ vous offre gracieusement la vie éternelle ! Ne la refusez pas, nous vous en supplions ! Au besoin, prenez contact ! Nous vous aiderons, Bible en main, à vous réconcilier avec Dieu, notre Créateur !

N’attendez plus : Jésus-Christ revient très bientôt pour chercher les siens mais alors, il sera trop tard pour vous ! C’est aujourd’hui l’heure propice du salut ! Aujourd’hui !

C. MABADA-MABAYE - Pasteur

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Publié dans 09. ÉVANGÉLISATION

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