COMMUNIQUER POUR UN CHANGEMENT DES MENTALITÉS

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

COMMUNIQUER POUR UN CHANGEMENT DES MENTATLITÉS

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LA POLITIQUE DU DÉVELOPPEMENT, NON CELLE DES PARTIS

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Jeudi 3 novembre 2011, par DITOFUL 

Aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir personnellement, ou si des policiers peuvent être achetés par des trafiquants de drogue. Aucune entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l’autorité portuaire est corrompu. Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes ; des juges et des journalistes indépendants ; un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu’une presse indépendante. Alors ne vous y trompez pas : l’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions (Extrait du discours de son Excellence Barack Obama, Président des Etats Unis d’Amérique, à l’adresse du Parlement ghanéen à Accra le 11 juillet 2009)

Le temps est venu pour que les Africains disent catégoriquement non. Non et non à la politique des partis. Mais qu’ils s’engagent, esprit, âme et corps pour la politique de développement. Voilà, ce qui doit essentiellement constituer le leitmotiv des actions de l’intelligentsia africaine. En effet, la politique des partis travaille à la conquête du pouvoir d’Etat en faveur d’un parti politique. Mais, contre toute attente légitime des populations, une fois à la tête de l’Etat, ce parti politique cherche à consolider son propre pouvoir : l’autorité, le prestige, la domination et l’influence. Disons donc non à la politique des partis. Car elle sème la haine, entretient les divisions, attise les querelles, fomente les coups bas et nourrit la jalousie meurtrière.

Ce qui est tristement regrettable, c’est qu’en Afrique, les leaders des églises aussi pratiquent la politique des partis sous une autre forme : la politique des chapelles ou des Temples. Elle consiste, pour chaque leader chrétien, à tout mettre en œuvre pour consolider son propre pouvoir : autorité, prestige, domination et influence. Ici, chaque pasteur ou prêtre se bat et se débat pour s’établir en roitelet sur son assemblée. Pour ce faire, les leaders chrétiens bâtissent des édifices à coût de plusieurs centaines de millions, pratiquent une gestion opaque des finances et ne tarissent pas d’imagination en matière de mobilisation d’argent au sein de leurs assemblées locales respectives. S’ils parcouraient monts et vallées pour convertir au Christ des hommes, femmes et jeunes gens, les rendant capables par l’enseignement de la parole de Dieu, à se prendre en charge effectivement, l’Eglise serait ce que son fondateur Jésus veut qu’elle demeure : lieu de salut et de développement intégré pour tous ceux qui au Christ Jésus.

S’il le faut, nous ne sommes en aucune manière opposés à ce qu’il y ait des édifices magnifiques pour y adorer l’Eternel Dieu et des serviteurs prospèrent qui honorent Dieu. Nous sommes seulement fort indignés de constater que le peuple de Dieu, dans son ensemble, vit dans une pauvreté indescriptible, alors que la beauté des chapelles et temples, et la richesse des conducteurs chrétiens traduisent visiblement l’abondance et la prospérité apparentes des églises locales.

Contrairement à la politique des partis et des temples, la politique de développement cherche à relever et améliorer le niveau de vie des populations par elles-mêmes. Elle les met debout, ensemble et au travail. Elle favorise des systèmes de redistribution équitable des richesses nationales et communautaires et un climat social paisible. Ses actions s’articulent autour de la valorisation du potentiel humain, des ressources naturelles et de l’amélioration du cadre de vie. La politique de développement donne à tous, la chance de s’épanouir et de se développer par le travail, sans distinction de sexe. L’« égalité des chances ! », est son mot d’ordre favori et sa pratique quotidienne. C’est pour tout ce qui précède que, seule la politique de développement a la capacité requise pour créer des biens et des richesses en abondance, et des services compétents et compétitifs nationaux et communautaires.

Par DITOFUL

Évangéliste/Écrivain

Président Fondateur de l’ONG La Vallée de Bénédictions, une Association Chrétienne pour le Bien-être spirituel, moral, matériel et socio-économique des Populations vulnérables. (225) 05903237 / 02916464 / 47676668 / 66059328 ditoful@yahoo.fr

Source : http://journalchretien.net/21124-COMMUNIQUER-POUR-UN-CHANGEMENT-DES-MENTATLITES

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Publié dans 16. BON À SAVOIR

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