SIGNES DE DANGERS DANS LES DERNIERS JOURS ! (2)

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

MARDI 1er NOVEMBRE 2011

Signes de dangers dans les derniers jours ! (2)

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Une « nouvelle phase dangereuse ! »

Dans un discours de septembre 2011, Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, a averti que le monde entrait dans une « nouvelle phase dangereuse ». « Le monde souffre collectivement d’une crise de confiance, en face d’une détérioration des perspectives économiques et des préoccupations croissantes concernant la santé des souverainetés et des banques », a déclaré Lagarde. Il y a une préoccupation croissante chez les économistes et les dirigeants du monde que la Grèce fera défaut sur sa dette souveraine et déclenchera une série d’événements qui se traduiront par une « récession mondiale ». Si les économies de la Grèce et des autres nations de la zone-euro ne parviennent pas à se relever, ça pourrait provoquer l’effondrement de nombreuses banques européennes puisque beaucoup d’entre elles sont déjà au bord du désastre. Un récent article de Business Insider publiait une liste de vingt banques qui sont les plus susceptibles de s’effondrer. La liste comprenait des institutions financières en Italie, en Irlande, en Espagne, en Grèce, en Allemagne, en France, en Belgique et au Royaume-Uni.

Pour résoudre la crise actuelle en Europe, l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder a demandé la formation des « États-Unis d’Europe ». Bien que de nombreuses nations européennes soient déjà réunies sous une monnaie commune, l’euro, chaque pays conserve un certain degré d’autonomie. Gerhard Schroeder estime que ceci doit changer :

« La crise actuelle rend implacablement évident que nous ne pouvons pas avoir une zone monétaire commune sans une politique fiscale, économique et sociale commune. Nous aurons à renoncer à notre souveraineté nationale », a déclaré Gerhard Schroeder.

Pendant ce temps, les conditions économiques aux États-Unis ne s’améliorent pas. J’aimerais être en mesure d’annoncer que l’économie se renforce, que le chômage s’améliore, et que le marché du logement se redresse, mais aucune de ces déclarations ne serait vraie.

Les économistes aux États-Unis ont été choqués d’apprendre lors de la publication du « Sommaire de la Situation de l’Emploi » par le Bureau américain des statistiques du travail que la croissance des emplois en août 2011 était à zéro. Il faut remarquer que c’était le premier mois où aucun emploi n’a été créé aux États-Unis depuis février 1945. La situation affligeante a invité le maire de New York, Michael Bloomberg, d’avertir que nous pourrions bientôt voir des émeutes généralisées à New York. « Vous avez beaucoup d’enfants qui graduent des collèges et qui ne peuvent pas trouver d’emploi. C’est ce qui s’est passé au Caire. C’est ce qui s’est passé à Madrid. Vous ne voudriez pas ce genre d’émeutes ici », a déclaré Bloomberg. Il a également poursuivi en disant : « Le public n’est pas content. Le public sait qu’il y a quelque chose de mauvais avec ce pays, et c’est bien le cas. L’essentiel c’est qu’ils sont bouleversés. »

Comme si les difficultés économiques aux États-Unis n’étaient pas déjà assez mauvaises, nous voyons maintenant une des plus anciennes institutions du pays, le Service Postal des États-Unis, sur le point de s’effondrer. « Notre situation est extrêmement grave. Si le Congrès ne réagit pas, nous allons être en défaut de paiement », a plaidé le Postmaster General, Robert R. Donahoe. Dans un effort pour aider à repousser son insolvabilité, le service postal espère obtenir l’approbation du Congrès pour éliminer la livraison du courrier du samedi, fermer 3700 bureaux de poste et licencier 120,000 travailleurs. « La situation est désastreuse. Si nous ne faisons rien, si nous ne réagissons pas d’une manière appropriée, le service postal pourrait littéralement fermer plus tard cette année. Ce n’est pas le genre de développement que nous voudrions injecter dans une reprise économique faible et inégale », a déclaré le sénateur Thomas R. Carper du Delaware, le président du sous-comité sénatorial qui supervise le service postal. Il est impensable que le Congrès américain puisse tout simplement laisser les services postaux s’effondrer. Selon toute vraisemblance, un plan de sauvetage quelconque sera organisé. Bien sûr, tout ceci coûtera plus d’argent aux contribuables.

Dans un effort pour améliorer la situation de l’emploi en Amérique, Barack Obama a mis au point l’American Jobs Act, qui, s’il est adopté, coûterait 447 milliards de dollars. Le plan comprend des dispositions pour prolonger les réductions d’impôts qui expireraient bientôt, fournir plus de prestations de chômage, améliorer les infrastructures aux États-Unis et fournir des fonds pour aider les écoles à retenir les enseignants. Bien que je puisse apprécier le fait d’avoir un peu plus d’argent dans mes poches en raison des réductions d’impôts, il me semble peu probable que les plans d’Obama puissent faire quoi que ce soit pour créer de nouveaux emplois. Au plus, ça pourrait empêcher la perte de certains emplois et ça créerait une petite quantité d’emplois temporaires pour les travailleurs de la construction ou pour des emplois similaires. Ceux qui se souviennent du plan original de relance d’Obama se souviennent peut-être qu’il y avait des dispositions similaires qui n’ont guère contribué à améliorer réellement l’économie américaine. Je n’ai pu m’empêcher de constater que Barack Obama a pris un nouveau ton étrange répétitif quand il a exhorté à plusieurs reprises le Congrès à « passer le projet de loi ». En tout cas, le plan d’Obama a refroidi de nombreux législateurs. « Le gouvernement fédéral a déjà essayé d’utiliser davantage de dépenses et davantage de dettes pour réanimer l’économie. Cette expérience a échoué. Le président doit avoir le courage de reconnaître quand il a tort, et il n’y a aucun doute que ses politiques économiques ont été complètement fausses », a déclaré le représentant Justin Amash du Michigan.

C’est une période bien triste pour l’Amérique. Environ 800 000 maisons ont été reprises aux États-Unis en raison de la récession, et 248 000 d’entre elles sont détenus par le gouvernement. La crise du logement a eu un réel impact pour certains de nos citoyens les plus vulnérables. En fait, une dame de 101 ans de la ville de Detroit a été récemment saisie, et par conséquent expulsée de son domicile. Il y a également eu une augmentation importante dans les ménages combinés dans lesquels un adulte supplémentaire vit dans une maison et n’est pas un étudiant ou le principal maître de maison. Il y avait 21,8 millions de ces ménages au printemps 2011, selon le Bureau américain du recensement.

Tragiquement, le nombre de sans-abri aux États-Unis a augmenté de 20 pour cent de 2007 à 2010. Il y a maintenant plus de 700 000 Américains sans abri. Certains doivent vivre dans des « villes de tentes », comme celle trouvée dans les bois près de la ville de Lakewood, au New Jersey. En examinant la crise du logement dans ce pays, je ne peux m’empêcher de penser à Ésaïe 5:9, qui déclare : « Voici ce que m’a révélé l’Éternel des armées : Certainement, ces maisons nombreuses seront dévastées, ces grandes et belles maisons n’auront plus d’habitants. »

Pendant que beaucoup d’Américains luttent simplement pour s’en sortir, le coût des aliments a continué à augmenter régulièrement. Pendant le mois d’août 2011, les prix des aliments de consommation finis ont grimpé à un taux annualisé de 13,2 pour cent. Pour aggraver encore le problème, les mauvais rendements des récoltes de maïs, à cause des intempéries et de la sécheresse de cette année, peuvent entraîner une augmentation des prix des denrées alimentaires à un rythme encore plus rapide. Le département américain de l’agriculture a averti que les surplus de maïs aux États-Unis pourraient s’amenuiser à des approvisionnements de 19 jours pendant les mois de l’automne de cette année. Avec les Américains de plus en plus désespérés de mettre de la nourriture sur la table, certains ont recours aux bennes à ordures. « Je n’aime pas entrer dans les bennes à ordures à moins qu’il y ait quelque chose de vraiment précieux là-dedans, mais mon fils n’a pas les mêmes réticences. Il saute tout simplement dedans », a déclaré un plongeur des bennes à ordures, cité dans un article de MSNBC. « J’ai trois enfants à l’école et une femme à l’école de soins infirmiers, et les choses sont bien serrées. Cela permet un répit », a poursuivi l’homme.

Dans cette nation autrefois prospère des États-Unis, il est devenu parfaitement clair que ce pays n’est plus béni par Dieu. Quand les gens doivent plonger dans les bennes à ordures pour obtenir de la nourriture, quand des centaines de milliers de maisons restent vacantes et quand une grande partie des récoltes sont perdues à cause de la sécheresse, il est bien évident qu’il existe quelque chose de très mauvais dans ce pays. Toutefois, en cette période de troubles, nous pouvons regarder vers notre Père céleste pour obtenir une orientation et une protection. Quoi que l’avenir nous réserve, nous avons un Sauveur qui est avec nous à chaque étape du chemin. Car, comme déclaré dans Hébreux 13:5, Dieu a promis, « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. »

(À suivre)

Source : http://www.lasttrumpetministries.org

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Publié dans 11. BIBLE ET NATIONS

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