ANECDOTE : IL NE L'AVAIT PAS RECONNU !

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

SAMEDI 12 NOVEMBRE 2011

IL NE L’AVAIT PAS RECONNU !

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À la fin du 19ème siècle, il y avait, à l’Université de Bâle, en Suisse, un professeur du nom de Burckard. Il avait une renommée de grand savant, non seulement dans son pays, mais aussi au dehors. Cepndant, il menait une existence très modeste, fuyant les honneurs.

En particulier, il avait toujours refusé de laisser faire son portrait par un peintre. Toutes les sollicitations à cet égard avaient été vaines. Ses étudiants, qui le vénéraient, finirent cependant par obtenir un jour qu’il aille se faire photographier. Pour être sûrs qu’il ne manquerait à sa promesse, ils allèrent chez un photographe en renom prendre rendez-vous pour leur maître.

Au jour dit, le photographe, flatté d’avoir devant son appareil un client aussi renommé, avait tout préparé avec soin pour réussir une prise de vue parfaite. Qui ne le comprendrait ? On n’était qu’au début de la photographie, et il y avait toutes sortes de manipulations techniques à effectuer avant la prise de vue. Nerveux, le photographe s’affairait quand, quelques minutes avant l’heure fixée, on sonna…

Un tout petit monsieur, de très simple apparence, entra, disant qu’il venait pour une photographie.

Sans y mettre de forme, le photographe déclara qu’il attendait un grand personnage et qu’il n’avait donc pas le temps de s’occuper de quelqu’un d’autre… Qu’il repasse plus tard…

Sans se formaliser, l’importun se hâta de sortir après avoir bafoué un : « Excusez-moi, je ne savais pas ! »

Heureux de s’être débarrassé de ce malencontreux client, le photographe commença à attendre…

Il attendit longtemps, car son illustre client ne vint jamais, ou plutôt ne revient pas, car c’était « lui », le p’tit monsieur…

Prenons garde de ne pas reconnaître la présence du Seigneur quand elle se manifeste de manière trop simple à nos yeux :

« 7 …Mais il s’est dépouillé lui–même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, 8  il s’est humilié lui–même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. 9  C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au–dessus de tout nom, 10  afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus–Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 : 7 – 11).

Texte réadapté de : Anecdotes

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Publié dans 17. À MÉDITER

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