PLAIRE AU SEIGNEUR (4) : LE PRIX DE LA VOLONTÉ DE DIEU

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

VENDREDI 11 NOVEMBRE 2011

PLAIRE AU SEIGNEUR (4)

*   *   *

LE PRIX DE LA VOLONTÉ DE DIEU

*   *   *

q LECTURES BIBLIQUES

* HÉBREUX 10 : 5 - 7

« 5 Voilà pourquoi, en entrant dans le monde, le Christ a dit : ‘Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande : tu m’as formé un corps. 6  Tu n’as pris nul plaisir aux holocaustes, aux sacrifices pour le péché. 7 Alors j’ai dit : Voici je viens dans le rouleau du livre, il est question de moi pour faire, ô Dieu, ta volonté’».

* LUC 22 : 42

« Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe. Toutefois que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui soit faite ».

q MÉDITATION

Dans ces deux passages vitaux, nous entendons le Seigneur Jésus parler de Lui-Même. Ses paroles nous sont donc, de ce fait, doublement chères !

« En entrant dans le monde », c’est-à-dire, au début de Son séjour sur la terre, Jésus Se présente devant Dieu le Père comme Celui qui vient faire Sa volonté, rempli du seul désir de glorifier Son Père sur la terre, de faire connaître le Nom du Père aux hommes et de leur apporter de la sorte le salut ainsi que la vie éternelle qui en découle. Sa décision était-elle irréfléchie ? Ignorait-Il ce que cette volonté impliquait pour Lui ?

Certainement pas !

En effet, depuis toujours, comme Fils de Dieu, Il connaît les conditions que la sainteté de Dieu, Sa justice, Sa lumière et Sa vérité exigent pour le rétablissement de relations vitales avec Sa créature pécheresse. Mais Il savait aussi le genre d’accueil que l’homme allait Lui réserver et pourtant, Il y était prêt ! Et Il est venu ! Il est là !

Certains diront : « Alors, pourquoi, après trois ans de ministère, si prêt du but, cette prière si poignante : ‘Père, si tu le veux…’ ? N’y a-t-il pas là une sorte de contradiction ? Est-ce une abdication de Sa part ? Un moment de faiblesse ? »

Que le Seigneur Dieu nous préserve de telles pensées !

Ce verset, au contraire, contribue à nous faire comprendre ce qu’éprouvait le Seigneur Jésus devant ce qui Lui restait à accomplir. Devant Lui s’ouvrait en fait un abîme de douleurs. Il Se voyait déjà cloué au bois et entouré d’une foule haineuse. Il savait que, chargé des péchés de tous ceux croiront en Lui, traité comme le péché lui-même, Il allait subir la colère de Dieu et être abandonné de Lui.

« Père, si tu le veux… »

Cette ardente supplication nous étreint, d’autant plus qu’elle est immédiatement suivie de : « …que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui soit faite ». Elle nous fait un peu mesurer l’intensité des souffrances que le Seigneur a endurées pour accomplir la volonté du Père envers nous.

C’est pourquoi elle ne peut que nous remplir d’une reconnaissance éternelle envers Celui qui a manifesté à notre égard un amour « qui surpasse toute connaissance » (Éphésiens 3 : 19).

Plaire au Seigneur – Dimanche 11 Juillet 1999

*   *   *

Publié dans 04. EXHORTATIONS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article