CONSEILS DE VIE (3) : DEPUIS QU'ON PARLE DE "SAGESSE"...

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

CONSEILS DE VIE (3)

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DEPUIS QU’ON PARLE DE « SAGESSE »…

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Depuis quelque temps, nous proposons à votre méditation des passages de l’Écriture vantant les mérites de cette vertu cardinale qu’on appelle « sagesse », tant ils concernent l’essentiel de ce dont tout homme a besoin : une vie longue et bénie sur cette terre des vivants et, ultimement, la vie éternelle avec Dieu en quittant ce monde.

En amont de ces considérations vitales dont nul ne peut se passer sans hypothéquer plus que sérieusement sa propre vie, qu’est-ce que la « sagesse », où et comment l’acquérir ?

La suite des passages à lire ici répondra, progressivement, à ces deux dernières questions. Aujourd’hui, tâchons de comprendre ce qu’est la « sagesse ».

Le Dictionnaire la définit comme étant « prudence », circonspection », « modération », « bonne conduite », « lumières de l’esprit », « savoir ». Quant à la Parole, elle la présente comme étant la capacité de n’exercer nos savoirs et nos savoir-faire qu’au meilleur moment, avec le meilleur moyen qui soit, et pour le meilleur but.

Pour mieux saisir ce qu’est la « sagesse », observons le Seigneur Dieu à l’œuvre par rapport à la question du péché : quoiqu’Il soit infiniment intelligent et puissant pour accomplir Sa volonté quand Il le veut, où Il le veut et comme Il le veut, Il a tempéré Son intelligence et Sa puissance par la « sagesse » :

  • En trouvant la meilleure solution qui soit à la question du péché, non par la destruction immédiate du pécheur, ce qui serait légitime, eu égard à l’exigence de Sa justice de sanctionner le péché par la mort, mais en offrant gratuitement Son plein pardon au pécheur repentant ;
  • En Se substituant Lui-Même, et volontairement, au pécheur, en tant que « moyen », afin de satisfaire pleinement Sa justice, qui veut que la victime expiatoire soit d’une parfaite sainteté ;
  • En ne manifestant cette meilleure solution qu’au bon moment : à la « fin des temps », quand les vains efforts de l’homme à se justifier et à se sauver lui-même auront clairement et amplement démontré leurs insuffisances.

Remarquons par ailleurs que, dans les actes de Dieu, à commencer par la création elle-même, la « sagesse » précède toujours l’intelligence et la puissance infinies de Dieu. Mieux : elle les fonde, les façonne, les soutient et, au final, les rend parfaitement fiables, en tout temps et en tout lieu.

Se passer de la « sagesse » divine pour ne se fier qu’à celle, peu fiable (on sait pourquoi) de l’homme ? Quelle folie ?

Dans l’Histoire humaine, la « Sagesse » de Dieu a pris, en Son temps, un Corps et un Visage, après avoir été à l’origine de la Création toute entière. C’est la Personne de Jésus-Christ, selon qu’il est écrit :

« 17  Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Evangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. 18  Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu. 19  Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, Et je rendrai nulle l’intelligence des intelligents. 20  Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?

21 Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication. 22 Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse : 23  nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, 24  mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. 25  Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.

26  Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. 27  Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; 28  et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire au néant celles qui sont, 29  afin que personne ne se glorifie devant Dieu. 30  Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus–Christ, qui par la volonté de Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption, 31  afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1 : 17 – 31).

Que la bonté et l’amour du Dieu vivant soient avec vous !

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

Mercredi 22 Juin 2011

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Publié dans 04. EXHORTATIONS

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