CRUCIFIÉS AVEC CHRIST...

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

CRUCIFIÉS AVEC CHRIST, POUR REVIVRE EN LUI, PAR LUI, ET POUR LUI !

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Nous ne parlerons jamais assez  de l’importance de veiller et de prier, après avoir pris du temps avec le Seigneur à travers une méditation minutieuse de Sa Parole, tant le combat entre la chair et l’Esprit domine la vie chrétienne et détermine, en définitive, la qualité de celle-ci.

En effet, nous devons veiller sans cesse à demeurer dans la sainte volonté de Dieu, en interpellant sans pitié chaque pensée qui traverse notre esprit et en la soumettant au crible de l’Écriture, avant de l’exécuter, ou de la rejeter, purement et simplement, selon qu’elle se conforme, ou non, à l’enseignement de la sainte Parole. Autrement, nous courons le grand risque de baisser insensiblement les bras dans la marche avec notre Dieu, et donc de nous éloigner de Lui, pour notre perte si, par  la prière, nous ne retrouvons pas le réflexe de nous humilier au pied du Seigneur, et ne reprenons pas notre place de fils adoptifs dans Son cœur, selon qu’il est écrit :

« 1 Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver,

Ni son oreille trop dure pour entendre.

2  Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation

Entre vous et votre Dieu ;

Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face

Et l’empêchent de vous écouter » (Ésaïe 59 : 1 – 2).

Fils adoptifs ?

Oui, nous le sommes ! À la gloire du Seigneur Jésus, qui nous a rachetés au prix de Son sang et qui, à cause de cela, revendique légitimement la pleine autorité sur nos vies, selon qu’il est écrit :

« 20 J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 : 20).

Dès lors commence pour nous le sacré combat qui, chaque jour, confronte notre ego à l’Esprit de Dieu en nous, dans le but de nous soumettre soit  à la tyrannie de la chair, soit à l’obéissance parfaite et fidèle à Christ, notre Rédempteur, grâce à l’action puissante, et donc efficace, de l’Esprit. À cet égard le commandement divin est absolument clair :

« 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? 2  Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? 3  Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus–Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. 5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, 6  sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; 7  car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6 : 1 – 7).

En somme, en toute chose dans notre vie, Christ veut, et doit être le premier.

Si donc nous Lui permettons, par une décision libre et permanente de notre volonté personnelle, de conduire nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos actes :

  • Nous cesserions de regarder constamment en arrière pour considérer les choses du passé, bonnes ou mauvaises ;
  • Christ aura effectivement établi Son trône au cœur-même de notre vie quotidienne, et
  • L’Esprit Saint de Dieu aura toute latitude pour nous sanctifier d’une part et, de l’autre,  nous conduire conformément à la seule volonté de notre Dieu qui est, à tous égards, pure, bonne et juste pour nous.

L’Écriture en atteste :

« 5 Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. 6  Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ; 7  car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. 8  Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. 9  Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 : 5 – 9).

Alors ne l’oublions jamais : toutes les circonstances de notre vie viennent du Seigneur, dans le but, précis et précieux, de nous faire avancer toujours avec Lui, selon qu’il est écrit :

« 28  Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 : 28).

Tout le contraire du sur-place, voire des reculades qui, bien souvent, gangrènent la persévérance du chrétien dans la marche fidèle avec le Seigneur.

Les circonstances d’hier, notons-le bien, ont préparé, qu’on le veuille ou non, notre position d’aujourd’hui ; celles d’aujourd’hui préparent, à coup sûr, ce que nous serons demain entre les mains du Seigneur : des combattants fidèles se ressourçant en permanence auprès de l’eau vive qu’est l’Esprit du Dieu vivant, ou des combattants fatigués, désabusés, laissant de la sorte la place qu’ils occupent, dans l’œuvre du Seigneur, à l’ennemi, qui ne peut que s’en réjouir…

Un réflexe de survie et de persévérance avec le Seigneur ?

Alors méditons et mettons en pratique ces deux prescriptions de la Parole :

  • « 12  Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. 13  Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous–mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. 14 Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 : 12 – 14)

Et :

  • « 4  Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. 5  Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. 6  Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7  Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus–Christ » (Philippiens 4 : 4 – 7).

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

Mercredi 08 Juin 2011

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Publié dans 04. EXHORTATIONS

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