OBJECTIF "CIEL" (1)

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

MESSAGE DU DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2011 

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OBJECTIF « CIEL » ! (1)

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I. INTRODUCTION

Croire en Jésus-Christ, le Seigneur, c’est faire le choix radical de Lui appartenir, pour la vie, animé de la vive espérance d’entrer un jour en Sa sainte et glorieuse présence pour y vivre éternellement.

Or, le Seigneur habite au ciel, et le ciel constitue notre destinée finale, notre Cité pour toujours ; et s’il est notre Cité pour toujours, combien devons-nous fixer les regards sur lui, et ne viser que lui, en tout ce que nous sommes autant qu’en tout ce que nous entreprenons !

C’est la raison pour laquelle la Parole nous exhorte en ces termes :

« 1 Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. 2 Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. 3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. 4 Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire » (Colossiens 3 : 1 – 4).

Trois pensées émergent et s’imposent à nous dans ce court passage :

  • Ne se préoccuper que des choses d’en-haut (versets 1 et 2),
  • Demeurer insensibles aux choses d’en bas (verset 3), et
  • Attendre le retour en gloire de Christ pour jouir avec Lui des biens de ce monde (verset 4).

À bien y regarder, ce programme de vie terrestre à l’attention du chrétien né de nouveau, peut paraître ringard et utopique, tant il y est question de vie sobre et de privations délibérées, et d’une de ces patiences… Autant se retirer dans un monastère et y vivre loin de la vie active, alors l’on souffrirait moins de toutes ces privations qui peuvent paraître illégitimes : ne vit-on pas, en effet, sur la terre, pour la « soumettre » et profiter légitimement du fruit de son travail ?

En réalité, ce programme de vie divine vise tout autre chose : attirer l’attention du croyant sur l’essentiel et préserver, de la sorte, sa vie face à la grande catastrophe qui, très bientôt, mettra un terme éternel au monde actuel et à tout ce qu’il peut offrir d’attrayant mais qui, en réalité, fourvoie et expose au jugement divin.

Examinons de près ses recommandations.

II. NE SE PRÉOCCUPER QUE DES CHOSES D’EN-HAUT

La destinée de tout croyant sincère et fidèle est céleste : le Christ ne S’est pas caché pour l’affirmer solennellement :

« 1 Que votre coeur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. 3 Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14 : 1 – 3).

Non seulement Il nous révèle notre destinée finale, auprès de Lui, au ciel, mais Il nous exhorte à y investir tout ce qui est en notre pouvoir, car alors tous nos investissements y seront en pleine sécurité, pour toujours :

« 19 Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, 20 mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. 21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6 : 19 – 21).

Et comment investir valablement au ciel ?

Par nos bonnes œuvres, selon qu’il est écrit :

« 10 Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Éphésiens 2 : 10),

Et encore :

« …10 Marchez d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue ; portez des fruits en toute sorte d’œuvres bonnes et croissez dans la connaissance de Dieu… » (Colossiens 1 : 10).

Nos bonnes œuvres dépendent, en définitive, de nos dons spirituels reçus de Dieu et de l’appel lié. Si donc nous travaillons fidèlement à leur faire porter du fruit à la gloire de Celui qui les a donnés et qui jamais ne les révoquera (Romains 11 : 29), alors nous sommes certains que jamais nous n’aurons travaillé en vain pour notre Dieu, selon qu’il est écrit :

« 58 Ainsi, mes frères bien–aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15 : 58).

(À suivre)

C. MABADA-MABAYE – Pasteur – Dimanche 13 Novembre 2011

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Publié dans 07. SERMONS

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