PLAIRE AU SEIGNEUR (8) : LE COMBAT CHRÉTIEN

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

VENDREDI 09 DÉCEMBRE 2011

PLAIRE AU SEIGNEUR (8)

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Le combat chrétien

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q LECTURES BIBLIQUES

* 1 TIMOTHÉE 6 : 11 - 12

« 11  Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses et recherche la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur. 12  Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as prononcé cette belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. »

q MÉDITATION

Il est souvent parlé de « combats » dans la Parole.

Il y a le « combat » par la prière : c’était le cas d’Épaphras de Colosses (Colossiens 4 : 12 – 13). Nous y sommes tous invités.

Il y a le « combat » pour l’Évangile : un « combat » collectif, dans un seul et même esprit, ensemble, et d’une même âme (Philippiens 1 : 27 – 28).

Paul a aussi livré d’autres types de « combats » : par exemple, dans les divers aspects de son ministère qu’il appelle un « combat », il s’impose une sévère discipline, comme un athlète (1 Corinthiens 9 : 25 – 27). Dans ce « combat », il luttait avec lui-même pour ne pas être dominé par son corps, qu’il avait fini par asservir. Ce n’était pourtant pas pour vivre en ascète, mais pour éviter que sa consécration à Dieu ne souffre quelque entrave que ce soit.

Lorsque ce même apôtre exhorte Timothée à « combattre », il ne lui dit pas quelles armes employer, ni contre quel ennemi il doit diriger ses coups. C’est au « combat de la foi » que son jeune disciple est exhorté.

Cette sorte de « combat » recouvre tous les genres, et c’est celui que nous devons nous aussi soutenir. Pour s’y préparer efficacement, il est nécessaire de savoir qui est l’ennemi à affronter, et où il se dissimule ; quel est son terrain privilégié d’attaque, quelles sont ses embuscades habituelles et ses ruses réputées. Enfin, c’est en connaissant nos propres faiblesses et en y veillant dans la prière que nous serons prêts pour le « combat de la foi ».

À cet égard, les erreurs commises par d’autres, dans les Écritures, peuvent nous enseigner utilement, car nous sommes guettés par les mêmes dangers. Considérons brièvement quelques cas de ces faux « combats » où la défaite, au lieu de la victoire, est assurée :

  • Jacob et son frère Ésaü ont lutté pour maintenir ou acquérir la bénédiction paternelle ; la jalousie et l’orgueil ont cependant dicté leurs actes ; il n’y a donc eu de victoire pour aucun d’eux (Genèse 25 : 29 – 34) ;
  • Saül a fait la guerre à David : il le prenait pour son ennemi juré alors qu’il n’est lui-même subjugué et aveuglé que par sa propre jalousie (1 Samuel 18 : 8) ;
  • Joab, chef de l’armée de David, prétendait servir la cause de son roi alors qu’il ne faisait que défendre ses propres ambitions, d’où de longues années de guerres inutiles (2 Samuel 2 : 26 ; 3 : 1) ;
  • Paul et Barnabas, en désaccord sur un point relativement secondaire, se sont inutilement affrontés avec irritation ; la séparation qui en a résulté n’a été à l’honneur d’aucun d’entre eux (Actes 15 : 39).

Comprenons-le donc une fois pour toutes :

« 4 …Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. 5 Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance au Christ. » (2 Corinthiens 10 : 4 – 5).

Texte adapté de : Plaire au Seigneur – Mardi 20 Juillet 1999

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Publié dans 04. EXHORTATIONS

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