"SEIGNEUR : QUE VEUX-TU QUE JE FASSE ?" (1)

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

« SEIGNEUR : QUE VEUX-TU QUE JE FASSE ? » (1)

(Actes 9 : 6)

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Cette question, dans son contexte biblique, a été posée par un certain Saul de Tarse, Paul de son nom apostolique, « tremblant et saisi d’effroi » (Actes 9 : 6), lorsque le Seigneur Jésus lui apparut en personne, sur le chemin de Damas, afin de lui demander compte de la persécution intégriste qu’il exerçait avec  tant de férocité à l’égard de l’Église des temps apostoliques.

On connaît la suite : les épîtres de Paul, écrites et adressées à différentes églises fondées par ses soins, à travers l’empire romain de l’époque, démontrent à quel point l’apôtre Paul s’est toujours soucié, en tout temps, en tout lieu et en toutes choses, de privilégier avant tout la volonté du Seigneur, et elle seule, quoi qu’il lui en coûte, dans sa vie personnelle afin, dit-il, de ne point être lui-même rejeté, après avoir prêché l’Évangile aux autres (1 Corinthiens 9 : 27).

La volonté du Seigneur, seul ? Et celle de l’homme ? Serait-il sain, et légitime, de privilégier « de temps à autre », si ce n’est très souvent, notre volonté personnelle ou, à tout le moins, de la mettre au même plan que celle du Seigneur car, après tout, « c’est humain, et donc normal… » ?

Tous les jours que Dieu donne, du matin au soir et du soir au matin, nous devons décider de faire certaines choses, et d’en rejeter d’autres, sur la base de critères qui, tantôt, flattent notre ego, tantôt le « crucifient », pourvu, pensons-nous, que le Seigneur regarde et voit ! combien il nous coûte de… L’aimer…

Oui : ne nous en déplaise ! La volonté du Seigneur, seul, au cas nous désirerions être approuvés, et donc bénis de Lui, en toutes choses :

« 22 Samuel dit : L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. 23  Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Eternel, il te rejette aussi comme roi » (1 Samuel 15 : 22 – 23) ;

Et encore :

« 19 Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, Vous mangerez les meilleures productions du pays ; 20  Mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, Vous serez dévorés par le glaive, Car la bouche de l’Eternel a parlé » (Ésaïe 1 : 19 – 20).

C’est donc clair : il n’existe aucune échappatoire à l’exigence, divine, d’obéissance à la volonté de notre Dieu. Le psalmiste l’a si bien compris qu’il peut, en toute liberté personnelle, prendre la décision suivante :

« Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu, et ta Loi est gravée tout au fond de mon cœur » (Psaume 40 : 9).

Jean-Baptiste, pour sa part, déclare, en toute humilité : « 30  Il faut que lui croisse et que, moi, je diminue » (Jean 3 : 30).

Le jour où nous déciderons, une fois pour toutes, de noyer notre volonté propre dans celle, sainte, juste et bonne du Seigneur, nous aurons alors accompli un très grand pas vers une obéissance saine, permanente et salutaire, à la voix de notre Dieu, qui sait et peut toute chose, et nous serions, ainsi, pleinement engagés dans la seule voie requise de la « sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14).

Et ne nous trompons surtout pas : cette obéissance permanente à la voix du Seigneur concerne tous les domaines de notre vie ; tous, sans exception.

Légitimement donc, un inventaire strict et honnête de nos actes d’obéissance, tous domaines confondus, s’impose, dès aujourd’hui, et doit se poursuivre, toute notre vie.

L’entrée dans le Royaume éternel de Christ est à ce prix.

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

Lundi de Pentecôte – 13 Juin 2011

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Publié dans 04. EXHORTATIONS

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