UN DIEU D'EXCEPTION...

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

Un Dieu d'exception... posant des actes d'exception !

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Le Dieu de Jésus-Christ, en comparaison des divinités ancestrales adorées et servies à travers le monde, est exceptionnel dans Sa conduite à l’égard du pécheur, et pour cause ! Il est le seul Dieu connu au monde qui ne désire pas la mort de celui pèche, mais qui désire qu’il vive, en se repentant de son péché et en changeant de conduite ! C’est donc le Dieu que mon coeur choisit, par raison, d'une part et, de l'autre, par intérêt vital ! Car, en définitive, il y va quand même de ma vie et, de plus, au plan éternel, non ?

Voyons en quoi ce choix s'est un jour imposé de manière si naturelle à ma conscience.

I) FACE À LA FAUTE DE L'ADORATEUR

Là où le dieu tribal sévirait, sans pitié, contre la faute de l'adorateur défaillant, le Dieu de Jésus-Christ, parce qu'Il est fondamentalement amour, déclare formellement à qui veut bien L'entendre :

"Est-ce que vraiment cela me fait plaisir de voir mourir les gens mauvais ? Je vous le déclare, moi, le Seigneur Dieu : ce que je veux, c'est qu'ils changent leur façon de faire, et qu'ils vivent" (Ezéchiel 18 : 23).

Il en a donné un exemple frappant par la bouche du Seigneur Jésus lorsqu'un jour, les chefs de Son peuple Lui amènent, au temple, une femme surprise en flagrant délit d'adultère, acte qui, selon la Loi de Moïse, devait se sanctionner, sans coup férir, par la mort par lapidation.

En juste Juge, Jésus commence par renvoyer les accusateurs de cette pauvre femme, qui a cependant objectivement fauté, à leur propre conscience : "Parmi vous, celui qui n'a jamais commis de péché, qu'il lui jette la première pierre !" (Jean 8 : 7).

Que pensez-vous que chaque accusateur fît, face à un sens aussi élevé de justice équitable ? "Quand les gens entendent ces paroles, ils s'en vont l'un après l'autre, les plus vieux d'abord..." (Jean 8 : 9).

Resté seul avec l'accusée, Jésus Lui adresse pour la première fois la parole, pour lui dire quelque chose d'impensable, de la part de toute divinité qui se respecte :

"Où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ?" La femme lui répondit : "Personne, Seigneur". Jésus lui dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas. Tu peux t'en aller et, maintenant, ne commets plus de péché" (Jean 8 : 10 - 11).

Le pardon, au lieu du châtiment mortel impératif : connaissez-vous, personnellement, une divinité quelconque aussi imbue d'amour et du sens de pardon à l'égard du pécheur ?

II) LE PONT ENTRE DIEU ET LE PÉCHEUR

Mais attention ! N'allons pas conclure, trop vite, qu'alors Dieu ne peut que pardonner, sans réprimer le mal, comme l'exige la justice que même les hommes imparfaits cherchent à rendre dans toute société. Dieu n'est, et jamais ne sera laxiste à l'égard du péché, si moindre soit-il, autrement, Il ne serait plus Dieu !

Mais alors, comment a-t-Il pu résoudre cette terrible équation, de pardonner le pécheur, mais de sanctionner en même temps le mal commis ?

La réponse est des plus époustouflantes, mais véridique : en Christ, Dieu Lui a subi Lui-Même, en lieu et place du pécheur, le châtiment irrémédiable qu'appelle sa faute, son péché ! 

Cet acte, d'une noblesse inqualifiable, s'est passé, dans l'Histoire humaine, à la croix de Golgotha, là où l'Innocent a volontairement accepté de payer, pour l'éternité, le prix de chacune de nos fautes ! Il ne pouvait en fait en être autrement car, en plus d'être un Dieu d'amour, le Seigneur est aussi un Dieu de parfaite justice, "qui ne tient pas le coupable pour innocent" (Exode 34 : 7).

Ce sacrifice, grandiose et exceptionnel, qui offre la vie éternelle au pécheur, avait été annoncé huit (8) siècles avant son accomplissement, par la bouche du prophète Esaïe :

3 "Tout le monde le méprisait et l’évitait. C’était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu’un que personne ne veut regarder. Nous le méprisions, nous le comptions pour rien.

4  Pourtant, ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’était chargé. Et nous, nous pensions : c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse. 5  Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.

6 Nous étions tous comme des moutons perdus, chacun suivait son propre chemin. Et le SEIGNEUR a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. 7  On l’a fait souffrir, mais lui, il a accepté cela, il a gardé le silence. Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme un mouton qui ne crie pas quand on lui coupe sa laine, il a gardé le silence.

8 On l’a arrêté, jugé, puis supprimé. Mais qui a fait attention à ce qui lui arrivait ? Oui, on l’a enlevé du monde des vivants. Il a été frappé à mort à cause des fautes de son peuple. 9  Il a été enterré avec les gens mauvais. Sa tombe est avec les riches. Pourtant, il n’avait rien fait de mal et il n’avait jamais trompé personne" (Esaïe 53 : 3 - 9).

Assurément, nulle autre divinité, dans le temps et dans l'espace, n'a jamais encore posé un tel acte à l'égard du pécheur et, à coup sûr, jamais n'en posera !

Jésus-Christ, par contre, ne S'y était point dérobé, comme on le voit, en sorte qu'Il mérite bien, Lui seul, et à jamais, toute la confiance que l'homme pécheur peut Lui accorder quant au pardon de ses péchés et à son salut éternel. En effet, Sa mort à la croix nous lave de toutes sortes de souillures morales et nous présente, dans un état de parfaite pureté, devant Dieu le Père qui, de par Sa sainteté absolue, jamais n'admettra quoi que ce soit et qui que ce soit de souillé en Sa glorieuse présence.

III) PAS DE COERCITION, MAIS LA COLLABORATION

Toute autre divinité, en admettant qu'il y en ait eu une seule qui ait bien voulu se sacrifier en lieu et place du pécheur serait, qui ne le comprendrait, légitimement fondée à exiger de celui-ci une absolue soumission à son pouvoir, en contrepartie de son propre sacrifice. Dieu le Père et Dieu le Fils, eux, procèdent par la négociation, pour convaincre le pécheur de venir à eux !

Qu'on en juge soi-même par ces deux passages extrêmement explicités tirés de la Bible :

1) ESAÏE 1 : 18 - 20

18  "Le SEIGNEUR dit : « Venez, nous allons discuter. Même si vos péchés ont la couleur du sang, ils prendront la couleur du lait. S’ils sont rouges comme le feu, ils deviendront aussi blancs que la neige. 19  Si vous acceptez d’obéir, vous pourrez manger les bonnes choses du pays. 20  Mais si vous refusez, si vous continuez à vous révolter contre moi, l’épée vous dévorera. » Voilà ce que le SEIGNEUR affirme".

2) APOCALYPSE 3 : 20

20  Voilà : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je mangerai avec lui et il mangera avec moi. 21  Moi, je suis vainqueur et je suis allé m’asseoir avec mon Père sur son siège royal. Alors, les vainqueurs, je les ferai asseoir aussi sur mon siège royal. 22  « Celui qui a des oreilles, qu’il écoute ce que l’Esprit Saint dit aux Églises ! »

Tout est dit !

Que faut-il faire pour se mettre à l'abri de la colère, légitime, du Dieu Sauveur qui s'abattra, à Son heure, sur ceux qui se révoltent contre Dieu, ou restent indifférents à l'offre gracieuse du salut éternel en Jésus-Christ, Son Fils ?

Deux autres passages des Ecritures à cet effet, et nous en aurons terminé pour aujourd'hui :

19  "Oui, je vous préviens aujourd’hui, en prenant le ciel et la terre comme témoins : je mets devant vous la vie et la bénédiction, la mort et la malédiction. Choisissez donc la vie pour que vous viviez, vous et vos enfants" (Deutéronome 30 : 19) ;

 9  "Est–ce que ta bouche affirme devant tous que Jésus est le Seigneur ? Est–ce que tu crois dans ton coeur que Dieu l’a réveillé de la mort ? Dans ce cas, tu seras sauvé. 10  En effet, quand nous croyons de tout notre coeur, Dieu nous rend justes, quand nous affirmons notre foi devant tous, il nous sauve. 11  Oui, les Livres Saints disent : « Ceux qui croient en lui ne le regretteront pas. »

12  Alors, il n’y a pas de différence entre les Juifs et ceux qui ne sont pas juifs. Tous ont le même Seigneur, il donne ses bienfaits à tous ceux qui font appel à lui. 13  Les Livres Saints le disent : « Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés " (Romains 10 : 9 - 13).

A vous, désormais, de juger, et de décider.

Que mon Dieu vous y aide puissamment !

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

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Publié dans 09. ÉVANGÉLISATION

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