CONFESSION DE FOI DE NOTRE ÉGLISE

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

NOTRE CONFESSION DE FOI

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I. LA TRINITÉ

Nous croyons en un seul Dieu, éternel, invisible, immuable, tout-puissant et souverain, saint, juste et miséricordieux, existant en forme de trois  Personnes : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit (Matthieu 3 : 16 ; 2 Cor. 13 : 13 ; 1 Jean 4 : 13 – 14).

II. DIEU

Nous croyons que c’est Dieu qui se fait connaître aux hommes par ses œuvres et par sa Parole (Psaume 19 : 2 ; Romains 1 : 20 ; Hébreux 1 : 1).

III. LA BIBLE

Nous croyons que toute l’Écriture Sainte est contenue dans l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, soit 66 livres canoniques qui constituent, ensemble, la Parole de Dieu. Nous croyons à son inspiration, plénière et verbale, et la considérons comme étant la seule autorité, souveraine et absolue, en matière de foi et de conduite (2 Timothée 3 : 15 – 17 ; 2 Pierre 1 : 21 ; Jean 3 : 31, 34).

IV. SATAN ET LES DÉMONS

Nous croyons que Satan et les démons, qui étaient à l’origine des anges de Dieu, sont déchus et sont ennemis de Dieu et de l’Église (Luc 10 : 18 ; Luc 22 : 31 ; Matthieu 4 : 3, 10 ; 1 Chroniques 21 : 1).

V. LE PÉCHÉ ORIGINEL

Nous croyons que l’Homme, à l’origine, a été créé pur, mais qu’il a chuté au Jardin d’Éden (Ecclésiaste 7 : 29 ; Genèse 3 : 16 – 17 ; Ésaïe 1 : 2 – 4). De ce fait, toute la descendance d’Adam est infectée de cette souillure du péché originel devenue héréditaire, en sorte que tout homme naît pécheur (Psaume 51 : 7 ; Matthieu 15 : 19 – 20).

 Nous croyons que le salaire du péché, c’est la mort, qui est la séparation définitive et éternelle d’avec Dieu (Hébreux 9 : 27 ; Romains 6 : 23).

VI. JÉSUS-CHRIST

Nous croyons en Jésus-Christ, à sa préexistence éternelle, à sa naissance d’une vierge, à sa mort expiatoire, à sa résurrection, à son ascension corporelle, à sa glorification auprès du Père, et à son prochain retour visible et glorieux (Jean 1 : 1 ; Colossiens 1 : 15 – 19 ; Colossiens 2 ; 9 ; Matthieu 1 : 18 – 25 ; 1 Timothée 2 : 5 ; Romains 5 : 8 ; 1 Corinthiens 15 : 1 – 7 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13 – 18).

Nous croyons que Jésus-Christ est Dieu et Homme à la fois, et qu’il est médiateur et avocat auprès du Père (1 Jean 2 : 1 ; Jean 1 : 14 ; Galates 4 : 4 ; Philippiens 2 : 6 – 7).

VII. LE SALUT

Nous croyons que Jésus-Christ nous a été donné pour qu’en Lui et par Lui nous soyons sauvés (Matthieu 1 : 21 ; Jean 3 : 16 ; Jean 14 : 15 ; Actes 4 : 12 ; 1 Timothée 2 : 5 – 6).

De ce fait, nous croyons à la sécurité, parfaite et éternelle, du croyant réellement régénéré par le Saint-Esprit, qui persiste dans la foi qui sauve et dans l’amour de Jésus-Christ, quoi qu’il advienne (Matthieu 24 : 12 – 13 ; Jean 10 : 27 – 30 ; Hébreux 10 : 34 – 39).

VIII. LA JUSTIFICATION

Nous croyons que toute notre justice est exclusivement fondée par la foi, en rémission gracieuse des péchés, et non sur les œuvres (Ésaïe 1 : 18 ; Ésaïe 43 : 25 ; Jérémie 31 : 4 ; Ézéchiel 36 : 29 ; Jean 3 : 17 – 18 ; Romains 3 : 23 – 24 ; Éphésiens 2 : 8 - 9).

Nous croyons aussi que le salut relève d’une décision strictement personnelle, impliquant la repentance et l’acceptation du salut en Jésus-Christ (Romains 10 : 9 - 10).

IX. LE SAINT-ESPRIT

Nous croyons que le Saint-Esprit est la troisième Personne de la Trinité Divine.

Envoyé par le Seigneur Jésus-Christ, de la part de Dieu le Père, Il a pour mission cardinale de convaincre le monde de péché, de justice et de jugement, de sceller, puis de régénérer le vrai croyant en habitant en lui en vue de le guider, de l’enseigner, de le revêtir de puissance spirituelle en vue de son ministère dans l’Église et dans le monde. De la sorte, Il baptise le vrai croyant, dès sa conversion, et l’incorpore, pour l’éternité, au Corps de Christ, qui est l’Église.

Enfin, le Saint-Esprit intercède pour tous les saints en des soupirs inexprimables (Jean 15 : 26 ; Jean 16 : 7, 13 ; Actes 1 : 8 ; Romains 8 : 26 – 27 ; 1 Corinthiens 12 : 13 ; Éphésiens 1 : 13 ; 1 Jean 2 : 20, 27).

X. L’ÉGLISE

Nous croyons que la véritable Église de Jésus-Christ revêt deux formes : l’Église Universelle, d’une part, et l’Église locale, d’autre part.

A. L’ÉGLISE UNIVERSELLE

Elle comprend tous ceux qui, à travers les siècles et dans toutes les nations du monde, sont nés de nouveau, par une repentance et une foi sincères en Jésus-Christ.

Elle est le Corps et l’Épouse de Jésus-Christ, et a pour mission d’annoncer en son nom le salut à toutes les nations et à témoigner, fidèlement, de la sainteté et de la gloire éternelle du Christ par une conduite et des œuvres saintes (Jean 3 : 3 ; Jean 1 : 12 – 13 ; Romains 10 : 9 – 13 ; Actes 2 : 41 – 42 ; Actes 4 : 31 – 33 ; Matthieu 5 : 13 – 16 ; Éphésiens 5 : 23 – 32 ; Colossiens 1 : 18 ; Apocalypse 19 : 7 – 8).

B. L’ÉGLISE LOCALE

Elle constitue, au plan local, la partie visible de l’Église Universelle.

Elle est le rassemblement de deux ou trois croyants nés de nouveau, ou plus, en vue de l’adoration du Seigneur Jésus, de l’édification sur la seule base de sa Parole canonique, de la Cène, de la prière, du service et de la communion fraternelle (Matthieu 18 : 20 ; Matthieu 28 : 18 – 20 ; Actes 2 : 42).

XI. LA PRIÈRE

Nous croyons que la prière est le libre accès auprès de Dieu, par le moyen de libres propos tenus par le croyant au pied du trône de la grâce. Elle peut être de l’adoration, de la confession, des actions de grâces, ou des supplications, ou tout cela à la fois (Matthieu 11 : 27 ; Jean 14 : 6 ; Hébreux 4 : 14 – 16 ; Psaume 50 : 15 ; Psaume 145 : 18 ; Jérémie 29 : 12 – 14 ; Jean 18 : 1).

XII. LES ORDONNANCES

Nous croyons que le Seigneur Jésus a laissé à son Église deux commandements qui, en soi, n’ajoutent rien au salut :

A. LE BAPTÊME PAR IMMERSION

Il représente la mort à soi-même et la résurrection en Jésus-Christ (Actes 2 : 41 ; Actes 8 : 34 – 38 ; Actes 10 : 37 - 48 ; Actes 16 : 29 - 33 ; Romains 6 : 3 - 7).

B. LA SAINTE CÈNE

Elle symbolise le sacrifice volontaire du Christ à la croix, en expiation des péchés des hommes, et a été instaurée pour servir de mémoire à l’Église (Jean 6 : 47 – 57 ; 1 Corinthiens 11 : 23 – 29).

XIII. LES DONS SPIRITUELS

Nous croyons aux dons de l’Esprit, souverainement accordés selon sa seule volonté et reçus à la nouvelle naissance, en vue de l’édification commune au sein de l’Église (1 Corinthiens 12 : 3 – 11 ; 1 Pierre 4 : 10).

Toutefois, nous affirmons formellement que :

Le parler en langues ne saurait constituer, en soi, le signe caractéristique, et donc obligatoire, du baptême de l’Esprit, au point que quiconque ne l’a pas n’est point né de nouveau (1 Corinthiens 12 : 29 – 30 ; 1 Corinthiens 14). Par conséquent, pour nous, le seul et véritable baptême de l’Esprit commence dans le cœur humain par la conviction du péché, la repentance sincère et la régénération spirituelle, synonyme de nouvelle naissance (Marc 1 : 15 ; 1 Pierre 1 : 23 ; Éphésiens 1 : 13 – 14 ; 1 Corinthiens 12 : 3 ; Romains 10 : 9 – 10). En définitive, nous croyons que les dons du parler en langues, de l’interprétation liée, et des miracles ont été abolis depuis le plein établissement du canon de la Bible ;

Le ministère prophétique, quant à lui, ne doit en rien contredire, ni altérer, encore moins se substituer à l’Écriture, seule autorité, souveraine et absolue, en matière de foi et de conduite (2 Pierre 1 : 20 – 21 ; Matthieu 7 : 22 – 23 ; Matthieu 24 : 11 ; 1 Thessaloniciens 5 : 20 – 21 ; Apocalypse 22 : 18 – 19).

XIV. LES MINISTÈRES

Nous croyons en la pérennité actuelle des ministères d’évangélistes, de pasteurs/docteurs (1 Timothée 4 : 11 – 16) appelés par ailleurs « anciens » (1 Timothée 4 : 14 ; Tite 1 : 5 ; Jacques 5 : 14), ou « évêques » (1 Timothée 3 : 1 ; Tite 1 : 5, 7), en vue du « perfectionnement des saints » (Éphésiens 4 : 12), ainsi que de celui de diacres, essentiellement appelés à assurer la gestion matérielle de l’Église (Actes 6 : 1 – 6 ; 1 Timothée 3 : 8 – 13). De ce fait, nous croyons que nul ne peut prétendre, de sa propre autorité, à une quelconque charge ecclésiastique, si ce n’est par voie élective régulière au sein de l’Église locale (Actes 1 : 26 ; Actes 6 : 5 ; Actes 13 : 1 – 3 ; 2 Corinthiens 10 : 18).

Nous croyons en conséquence que les ministères d’apôtres et de prophètes ont été abolis, depuis le plein établissement du canon de la Bible.

XV. LES PROPHÉTIES

A. L’ENLÈVEMENT DE L’ÉGLISE

Nous croyons au prochain retour, dans les airs, de Jésus-Christ, le Seigneur, pour enlever de manière subite et discrète son Église fidèle, avant la grande Tribulation, et l’instauration de son Règne de 1.000 ans appelé « Millénium » (Matthieu 24 : 36 – 44 ; Apocalypse 3 : 8 – 11 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13 – 18).

B. ISRAËL ET LE MILLÉNIUM

Nous croyons à l’accomplissement littéral de toutes les prophéties concernant la restauration physique nationale d’Israël, ainsi que sa régénération spirituelle future, à l’instauration du Règne de mille ans de Jésus-Christ, le Prince de paix et de justice, sur la terre (Actes 1 : 11 ; Zacharie 12 : 10 – 11 ; Zacharie 14 : 1 – 11).

C. LE RÈGNE ÉTERNEL DE CHRIST

Nous croyons à la résurrection éternelle des justes, après le Millénium, pour la félicité éternelle, et à celle des perdus, pour le châtiment éternel (Matthieu 24 : 45 – 51 ; Marc 9 : 43 – 48 ; Jean 3 : 17 – 18 ; Jean 3 : 35 – 36 ; Apocalypse 20 : 11 – 15).

XVI. LES AUTORITÉS

Nous croyons que le gouvernement civil est une prescription de Dieu, en vue de garantir les intérêts et le bon ordre de la société (Matthieu 22 : 21 ; Romains 13 : 1, 7 ; Tite 3 : 1 - 2).

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Publié dans 02. QUI SOMMES-NOUS

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