Le Pardon : Vocation inaliénable inhérente à la Foi en Jésus-Christ

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

Mardi 18 Septembre 2012

PARTAGE FRATERNEL (1)

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Le pardon : vocation inaliénable inhérente à la foi en Jésus-Christ

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Tous, nous savons, en tant que chrétiens, d’où nous venons ou, en d’autres termes, de quelle boue le Seigneur Dieu, en Jésus-Christ, Son Fils, nous a retirés, par pure grâce (Éphésiens 2 : 8), au lieu de nous châtier d’office pour nos fautes en retirant notre vie de ce monde fondamental révolté contre Sa souveraineté. Ce faisant, Il n’a fait que mettre en pratique, à notre égard, la promesse du salut faite à quiconque se reconnaît préalablement pécheur, donc perdu, et qui se tourne ensuite vers Jésus-Christ, le Sauveur, pour être pardonné, et donc sauvé de la colère de Dieu contre le péché, selon qu’il est écrit :

« 9 Si, de ta bouche, tu affirmes devant tous que Jésus est le Seigneur et si tu crois de tout ton coeur que Dieu l’a ramené d’entre les morts, tu seras sauvé. 10 C’est par le coeur, en effet, que l’on croit, et Dieu rend juste celui qui croit ; c’est par la bouche qu’on affirme, et Dieu sauve qui fait ainsi. 11 L’Écriture déclare en effet : « Quiconque croit en lui ne sera pas déçu. »

12 Ainsi, il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non–Juifs : ils ont tous le même Seigneur qui accorde ses biens à tous ceux qui font appel à lui. 13 En effet, il est dit : « Quiconque fera appel au Seigneur sera sauvé. » (Romains 10 : 9 – 13).

Mais sait-on seulement qu’après avoir été pardonnés par le Dieu Très-Haut, saint et juste dans ses jugements, nous devons, à notre tour, pardonner constamment, toute notre vie durant, à quiconque nous porte, consciemment ou pas, préjudice ?

Je sais bien que : oui ! Car tout chrétien fréquentant assidûment la Parole ne peut nier avoir, plusieurs fois peut-être, consulté, lu, médité l’un ou l’autre des passages suivants faisant du pardon des offenses subies la condition sine qua non de son propre pardon en cas de (re)chute : « L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » (Matthieu 26 : 41), n’est-ce pas ?

* Matthieu 7 : 12

« 12 Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous : c’est là ce qu’enseignent les livres de la loi de Moïse et des Prophètes. »

* Matthieu 6 : 12

« 12 Pardonne–nous nos torts, comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort. »

* Matthieu 6 : 14 – 15

« 14 En effet, si vous pardonnez aux autres le mal qu’ils vous ont fait, votre Père qui est au ciel vous pardonnera aussi. 15 Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père ne vous pardonnera pas non plus le mal que vous avez fait. »

* Marc 11 : 25 – 26

« 25 Et quand vous êtes debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez–lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi le mal que vous avez fait. 26 Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus le mal que vous avez fait. »

Si donc le Seigneur Dieu, fidèle à Lui-Même, et donc à Sa Parole proclamée au monde, ne nous pardonne pas nos offenses, celles-ci, de quelque nature que ce soit, ne s’entassent-elles pas, quelque part, dans le Livre de Vie, attendant le jour où nous paraîtrons devant le Seigneur pour en rendre nous-mêmes compte ? Qui veut se faire l’illusion que c’est au ciel qu’il sera pardonné, lui, alors qu’il n’a pas voulu pardonner autrui pendant qu’il en était encore temps, ici, dans ce monde ?

Un dernier passage à méditer et, surtout, à mettre en pratique, constamment, si l’on désire être approuvé, dans sa vie de foi, par l’Éternel des cieux, le Dieu saint, juste et équitable qui, jamais, ne parle en vain :

« 2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. »

« À bon entendeur : salut ! »

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

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Publié dans 04. EXHORTATIONS

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