LE SAINT-ESPRIT (7) : SON FRUIT (4)

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

Dimanche 11 Novembre 2012

ÉTUDE BIBLIQUE DU DIMANCHE 16 SEPTEMBRE 2012

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LE SAINT-ESPRIT (7) : SON FRUIT (4)

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q À LIRE : GALATES 5 : 22 - 23

« 22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ; 23 la loi n’est pas contre ces choses. »

q VÉRITÉ CENTRALE

L’œuvre du Saint-Esprit consiste à tranformer notre caractère : les qualités énumérées dans le passage ci-dessus se développent en nous par l’Esprit :

q LA JOIE

* 1 Pierre 1 : 3 – 9

« 3 Louons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ ! Dans sa grande bonté, il nous a fait naître à une vie nouvelle en relevant Jésus–Christ d’entre les morts. Nous avons ainsi une espérance vivante, 4 en attendant les biens que Dieu réserve aux siens. Ce sont des biens qui ne peuvent ni disparaître, ni être salis, ni perdre leur éclat. Dieu vous les réserve dans les cieux, 5 à vous que sa puissance garde par la foi en vue du salut, prêt à se manifester à la fin des temps.

6 Vous vous en réjouissez, même s’il faut que, maintenant, vous soyez attristés pour un peu de temps par toutes sortes d’épreuves. 7 L’or lui–même, qui est périssable, est pourtant éprouvé par le feu ; de même votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or, est mise à l’épreuve afin de prouver sa valeur. C’est ainsi que vous pourrez recevoir louange, gloire et honneur quand Jésus–Christ apparaîtra.

8 Vous l’aimez, bien que vous ne l’ayez pas vu ; vous croyez en lui, bien que vous ne le voyiez pas encore ; c’est pourquoi vous vous réjouissez d’une joie glorieuse, inexprimable, 9 car vous atteignez le but de votre foi : le salut de votre être. »

La personne qui lit la Bible pour la première fois sera surprise d’y découvrir que la joie et la persécution vont de pair dans maintes circonstances, comme l’affirment les quelques passages suivants :

§  Matthieu 5 : 11 – 12 ;

§  Actes 5 : 41 ;

§  Jacques 1 : 2 – 3 ;

§  1 Pierre 4 : 12 – 14.

Cette joie, totalement indépendante des circonstances, est celle de la vie de Christ en nous.

Elle est inspirée par l’Esprit.

q LA PAIX

* Jean 14 : 27

« 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s’alarme point. »

Dans ce passage, Jésus parle à Ses disciples de Sa paix.

L’épître de Paul aux Philippiens la qualifie de paix qui « surpasse toute intelligence » (Philippiens 4 : 7).

Elle ne signifie cependant pas l’absence de difficultés, mais une paix profonde qui envahit et enveloppe toute vie cachée en Jésus-Christ et cela, en dépit de tout ce que l’on peut souffrir.

q LA PATIENCE

* 1 Pierre 2 : 19 - 23

« 19 En effet, c’est un bien de supporter, par obéissance à Dieu, les peines que l’on souffre injustement. 20 Car quel mérite y a–t–il à supporter les coups si vous les recevez pour avoir commis une faute ? Mais si vous avez à souffrir après avoir bien agi et que vous le supportez, c’est un bien aux yeux de Dieu.

21 C’est à cela qu’il vous a appelés, car le Christ lui–même a souffert pour vous ; il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces. 22 Il n’a pas commis de péché ; aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche. 23 Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice. »

Luc décrit l’incompréhension, le rejet et la persécution du disciple de Jésus-Christ comme étant la condition normale de la vie chrétienne authentique :

« 24 Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur. 25 Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront–ils ainsi les gens de sa maison ! » (Matthieu 10 : 24 – 25).

Dans le passage cité plus haut, l’apôtre Pierre n’hésite aucunement à citer le Seigneur Jésus Lui-Même en exemple pour Son endurance et Sa patience dans la souffrance.

Ainsi donc, il est démontré par les Écritures que la patience, dans sa forme la plus parfaite, ne peut venir que du Christ, qui entend la produire, par la puissance de l’Esprit Saint, de manière toute aussi parfaite dans la vie de Son disciple consacré.

q LA BONTÉ

* 1 Pierre 2 : 11 - 12

« 11 Bien–aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. 12 Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. »

Ce fut Sa parfaite bonté (miracles, guérisons, nourriture) qui attira les foules à Jésus, longtemps avant que Sa vraie identité (le Messie d’Israël) ne soit connue.

La bonté, c’est l’amour en action.

Elle n’attend aucune récompense, et vient d’un cœur pur et ouvert.

Par ses actes concrets face aux différents besoins, la bonté des chrétiens authentiques annonce l’amour inconditionnel et éternel de Dieu aux hommes créés à Son image.

(À suivre)

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

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Publié dans 06. ÉTUDES BIBLIQUES

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B
Message très édificatif
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