Israël : La résurrection du Pays Promis (3) - Suite et fin

Publié le par Céphas MABADA-MABAYE - Pasteur

Vendredi 09 Novembre 2012

ISRAËL : L’HORLOGE DE DIEU (16)

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LA RÉSURRECTION DU PAYS PROMIS (3)

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V. LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE

A. LE JUDAÏSME

Depuis la Guerre des Six Jours, en 1967, le Mur des Lamentations, reconquis par l’Armée israélienne, est devenu une grande synagogue à ciel ouvert.

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En effet, peu après la victoire, près de 250.000 Israéliens y vinrent en toute hâte pour pleurer et prier le Dieu d’Israël dans une ferveur religieuse frisant le surnaturel.

Le Général Moshe Dayan, déchirant une feuille de son carnet, y écrivit, selon la coutume, un vœu ou une prière, puis la glissa entre deux pierres du Mur. Depuis, cet endroit est devenu un lieu sacré de prière autant que de recueillement pour tout le peuple juif.

B. LES JUIFS MESSIANIQUES

Avant tout, il convient de savoir que, selon les Écritures, le Juif n’est pas automatiquement sauvé parce qu’il est Juif, ou parce qu’il est un pratiquant pieux de la religion de ses ancêtres, le judaïsme.

En effet, l’apôtre Pierre, Juif lui-même, le salut de tout Juif réside unique dans la repentance par rapport à ses propres péchés d’une part et, de l’autre, dans son retour sincère et définif à Dieu, par la seule foi en Jésus :

« 12 Quand Pierre vit cela, il s’adressa à la foule en ces termes : Gens d’Israël, pourquoi vous étonnez–vous de cette guérison ? Pourquoi nous regardez–vous comme si nous avions fait marcher cet homme par notre propre puissance ou grâce à notre attachement à Dieu ? 13  Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos ancêtres, a manifesté la gloire de son serviteur Jésus. Vous–mêmes, vous l’avez livré aux autorités et vous l’avez rejeté devant Pilate, alors que celui–ci avait décidé de le relâcher. 14 Vous avez rejeté celui qui était saint et juste et vous avez préféré demander qu’on vous accorde la libération d’un criminel. 15  Ainsi, vous avez fait mourir le maître de la vie. Mais Dieu l’a ramené d’entre les morts et nous en sommes témoins. 16 C’est la puissance du nom de Jésus qui, grâce à la foi en lui, a rendu la force à cet homme que vous voyez et connaissez. C’est la foi en Jésus qui lui a donné d’être complètement guéri comme vous pouvez tous le constater.

17 Cependant, frères, je sais bien que vous et vos chefs avez agi par ignorance à l’égard de Jésus. 18 Mais Dieu a réalisé ainsi ce qu’il avait annoncé autrefois par tous les prophètes ; il avait dit que son Messie devait souffrir. 19 Changez donc de comportement et tournez–vous vers Dieu, pour qu’il efface vos péchés. 20 Alors le Seigneur fera venir des temps de repos et vous enverra Jésus, le Messie qu’il avait choisi d’avance pour vous. » (Actes 3 : 12 – 20)

Puis il ajouta, plus loin :

« 10 Eh bien, il faut que vous le sachiez, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : si cet homme se présente devant vous en bonne santé, c’est par le pouvoir du nom de Jésus–Christ de Nazareth, celui que vous avez cloué sur la croix et que Dieu a ramené d’entre les morts.

11 Jésus est celui dont l’Écriture affirme : La pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée est devenue la pierre principale.

12 Le salut ne s’obtient qu’en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n’a donné aux êtres humains quelqu’un d’autre par qui nous pourrions être sauvés. » (Actes 4 : 10 – 12)

C’est cette foi en Jésus, le Messie qu’attendait Israël mais non-reconnu comme tel quand Il vint dans le monde, qui caractérise la foi dite « messianique », fondée par Shlomo Zeev Kofsmann qui, suite à sa conversion, abandonna ses fonctions médicales dans l’administration coloniale française et immigra en Israël en 1948 avec sa famille.

Il y fonda, par la suite, la première « Assemblée Messianique Israélienne » qui, plus tard, fut officiellement reconnue par le Ministère des Cultes.

Elle ne dépendait spirituellement d’aucune mission chrétienne étrangère, mais rencontra, et continue de rencontrer bien d’incompréhensions, au plan doctrinal, de la part des Juifs autant que de celle des missionnaires de diverses dénominations.

De nos jours, le terme « messianique » désigne tout Juif qui a foi en Jésus comme étant le Messie légitime et souverain d’Israël, et donc le Sauveur et le Seigneur du monde, pour l’éternité.

Rendons gloire à Dieu qui, dans Sa grande compassion pour Son peuple élu, a éclairé et continue d’éclairer, non seulement en Israël-même, mais aussi dans le monde entier, la conscience spirituelle de Juifs de plus en plus nombreux quant à la nature divine incontestable de Jésus.

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

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